Le patinage artistique belge a le vent en poupe. Notre pays, qui n’est pas le plus rĂ©putĂ© dans le domaine, s’est trouvĂ©, depuis quelques annĂ©es, de nouveaux modèles. La reine de la discipline dans notre pays s’appelle Loena Hendrickx. La Flandrienne a terminĂ© 8ème aux derniers Jeux Olympiques, mais a aussi remportĂ© 5 des 7 derniers titres en championnat de Belgique. Elle est aussi vice-championne d’Europe et du monde. Le tout Ă seulement 23 ans.
Son succès, sa rĂ©ussite, fait naĂ®tre des vocations. C’est le cas, par exemple, de Nina Pinzaronne. Cette Bruxelloise de seulement 16 ans s’est rĂ©vĂ©lĂ©e aux yeux du monde en terminant Ă la cinquième place des championnats d’Europe de cette annĂ©e. Une consĂ©cration, elle qui consacre sa vie Ă cette discipline. « On passe plus ou moins 25h par semaine sur la glace, on a pas beaucoup de temps en dehors. Mais sans entraĂ®nement, on arrive Ă rien », raconte-t-elle Ă Serge Vermeiren.
Patins aux pieds, elle enchaîne les mouvements avec une technique incroyable, ce qui la rend spécialement efficace. Elle est déjà en mesure de réaliser certains des mouvements les plus complexes de la discipline et rêve de recoller à Loena Hendrickx. Ces deux stars belges ne sont pas les seules à apprécier ce sport si particulier, de plus en plus populaire, principalement en Flandre.
« J’aime bien la glisse, mes parents disent que j’ai ça dans le sang », nous raconte par exemple une jeune fille, venue apprendre le patinage. Une discipline qui rĂ©clame beaucoup d’investissement en temps. Mais les chances ne sont pas les mĂŞmes pour tous. En Flandre, 2100 patineurs sont inscrits, dans 12 clubs, qui jouissent de 10 patinoires. En Wallonie, on ne compte que 400 membres, dans 5 clubs, qui se rĂ©unissent sur trois patinoires seulement.
La Belgique a désormais de solides références. Reste à voir si cela en inspirera de nouveaux à rejoindre le mouvement.